mardi 21 janvier 2014

LES SOLDATS DE MA FAMILLE: Antonio NASTRO (1888-1981)

A peu près tous les Français ont eut des parents, grand-parents, oncles, grand-oncles ou autres membres de la famille ayant participé à la première guerre mondiale entre 1914 et 1918. D'autres y ont survécut, furent blessés et d'autres y ont perdu la vie et sont morts.


Mon arrière grand-oncle, Antonio Isacco Nastro (1888-1981), vécut à Marseille à partir des années 1910 et fut soldat dans l'armée italienne entre 1915 et 1918.

LES SOLDATS DE MA FAMILLE: Pasquale ARIANTE (1881-1916)

A peu près tous les Français ont eut des parents, grand-parents, oncles, grand-oncles ou autres membres de la famille ayant participé à la première guerre mondiale entre 1914 et 1918. D'autres y ont survécut, furent blessés et d'autres y ont perdu la vie et sont morts.

Le premier époux de mon arrière grand-mère paternelle, Pasquale Ariante (1881-1916), père de 2 enfants, fut Soldat dans l’armée Italienne au 111ème régiment d’infanterie de ligne, brigata Piacenza, durant la première Guerre Mondiale (23Mai 1915-14 Janvier 1916), son régiment avait pour devise discipline et valeur, il combattit sur le front lors de la seconde bataille de l’Isonzo contre les Austro-Hongrois au Monte San Michele et sur le Monte Sei Busi sur le bas Isonzo (Juillet-Août 1915) et à Oslavia, lors de la 4ème bataille de l’Isonzo (10 Novembre au 2 Décembre 1915), il décède des suites de ses blessures de guerre sur le moyen Isonzo (Aujourd’hui près de la Slovénie), il est enterré dans le cimetière Militaire d’Oslavia à Piuma, près de Gorizia (Italie), ses restes furent ensuite exhumés et  mis au sanctuaire Militaire d’Oslavia, ou son nom n’y figure pas car malheureusement au moment des exhumations des soldats, beaucoup de restes ne furent pas identifiés faute de preuves et d’éléments nécessaires pour une reconnaissance certaine et les restes des soldats non identifiés furent déposés dans le sanctuaire en 1938. Son nom est inscrit dans l’arbre d’or de la région de Campania,  des soldats morts pour la patrie Italienne. Son nom est inscrit sur le monument dédié aux morts victimes de la Guerre 1914-1918 à La Valbarelle, avenue Vincent Andreu, Marseille 11°. 
Transcription de son acte de naissance.


                   
 LA NECROPOLE D'OSLAVIA (SLOVENIE)



MONUMENT AUX MORT DE LA VALBARELLE A MARSEILLE 

LES SOLDATS DE MA FAMILLE (Jean BREUZE 1883-1930)

A peu près tous les Français ont eut des parents, grand-parents, oncles, grand-oncles ou autres membres de la famille ayant participé à la première guerre mondiale entre 1914 et 1918. D'autres y ont survécut, furent blessés et d'autres y ont perdu la vie et sont mort pour la France.
Acte de naissance de Jean André Alphonse Breuze (1883-1930)


Mon arrière-arrière grand-oncle, Jean André Alphonse Breuze (1883-1930), Numéro de matricule 787, N°190 de tirage dans le 8ème canton de Marseille.
Incorporé au 5ème régiment de chasseurs d’Afrique à compter du 19 novembre 1904 comme appelé, arrivé au corps de chasseur de 2ème classe le 20 du dit n° matricule 2764. Envoyé en disponibilité le 11 juillet 1907. Certificat de bonne conduite accordé.
Il fit les campagnes en Algérie du 19 novembre 1904 au 16 juillet 1907, puis contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 14 avril 1918. Suppl. réserve préfecture des bdr 11.08.1927. Passé dans la réserve de l’armée active le 1er septembre 1907. A accompli une période d’exercices du 3 au 20 novembre 1910. A accompli une 2ème Période d’exercices dans le 15ème escadron de train des équipages militaires du 5 au 21 novembre 1912. Passé en domicile dans la subdivision de Digne le 26 avril 1913 et inscrit à la liste matricule sous le n°166. Engagé par décret de mobilisation générale daté du 1er août 1914. Arrivé au corps le 4 août 1914, 14ème train n°rep.06543. Passé au 11ème chasseur le 9 mars 1915. Classé inapte un mois par la commission de réforme d’Annecy du 20 avril 1916. Maintenu inapte 2 mois par la commission de réforme d’Annecy du 3 juin 1916. Maintenu inapte par la commission de réforme d’Annecy le 5 août 1916. Proposé pour changement d’armes (artillerie lourde à tracteurs) par la CAR du rhône central le 16 juillet 1917 pour surdité par commotion. Passé au 86ème régiment d’artillerie lourde à tracteurs le 11 août 1917. Passé au 6 ème hussards le 26 novembre 1917. Passé au 23ème Ale le 6 mai 1918. Passé au 141ème régiment d’infanterie le 15 juin 1918 (voir dessous démobilisation). Mis en congé illimité de démobilisation (4ème échelon) N°1708 le 12 mars 1919 par le dépôt  démobilisateur du 14ème escadron du train, se retire à Briançon, Hautes-Alpes, Sainte-Catherine. Classé service aux..pour pension temps ss 15% par la CSR de Marseille du 8 août 1923 pour otite moyenne cicatricielle à gauche, otite moyenne sèche à droite sise pièces. Réintègre sa subdivision d’origine à Marseille le 6 octobre 1923 par suite de changement de domicile. Réforme définitive n°2 pour troubles digestifs et cicatrice abdominale opératoire recensé chez un malade ayant subi une gastro-entérostomie en février 1928 pour ulus juste guflorique de l’estomac. Cicatrice encore sensible et fragile. Suture très défectueuse. Pension permanente 15% acquise pour otite moyenne chronique sèche à droite. Otite cicatricielle à gauche. Décision de la cour spéciale de Marseille le 20 novembre 1928. Décédé le 20 septembre 1930 à Marseille surement de ses blessures.

LES SOLDATS DE MA FAMILLE (Hilaire BREUZE 1887-1914)

A peu près tous les Français ont eut des parents, grand-parents, oncles, grand-oncles ou autres membres de la famille ayant participé à la première guerre mondiale entre 1914 et 1918. D'autres y ont survécut, furent blessés et d'autres y ont perdu la vie et sont mort pour la France.
Acte de naissance de Hilaire Jean Baptiste Breuze (1887-1914)
Mon arrière-arrière grand-oncle, Hilaire Jean Baptiste Breuze (1887-1914), Il fit son service militaire inscrit sous le n°140 de la liste du 8ème canton de Marseille, incorporé au corps en date du 7 octobre 1908, soldat de 2ème classe le dit jour, soldat de 1ère classe le 1er septembre 1909, remis soldat de 2ème classe sur sa demande le 7 octobre 1909 par décision du colonel commandant le régiment en date du 30 septembre 1909. Soldat de 2ème classe le 4 octobre 1909, passé dans la disponibilité de l'armée active le 25 septembre 1910, se retire à Marseille. Dans la réserve du 112ème régiment d'infanterie du 24 août au 15 septembre 1912, il fut rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, arrivé au corps le 4 août 1914. Disparu le 20 août 1914 à Bidestroff. Il combattut contre l'Allemagne du 4 au 20 août 1914.
Soldat dans le 112ème régiment d’infanterie, N°matricule 16702 au corps, classe 1907, N° matricule 1848 au recrutement à Marseille, il rejoint sa caserne Grignan de Toulon (83) avec son papier rose, où se trouve son régiment. Son régiment quitte Toulon le 7 Août 1914 pour rejoindre le front en Lorraine et eut le baptême du feu le 14 Août 1914 à Moncourt, Bourdonnay (16 Août 1914), Gelucourt (17 au 19 Août 1914), Bidestroff (19 Août 1914) et Dieuze au bois Saint-Jean (20 Août 1914) où il fut tué. Mort pour la France, inscrit au tableau de la médaille militaire à titre posthume au journal officiel du 21 février 1922. Il a obtenu les médailles militaires. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Saint-Chaffrey (Hautes-Alpes). Son corps n'a pas été retrouvé.


MEDAILLES MILITAIRES A TITRE POSTHUME (1922)


MONUMENT AUX MORTS DE SAINT-CHAFFREY (Hautes-Alpes)

LES SOLDATS DE MA FAMILLE (Eugenio NASTRO 1894-1923)


A peu près tous les Français ont eut des parents, grand-parents, oncles, grand-oncles ou autres membres de la famille ayant participé à la première guerre mondiale entre 1914 et 1918. D'autres y ont survécut, furent blessés et d'autres y ont perdu la vie et sont mort pour la France.

Eugenio Nastro (1894-1923)



Mon arrière grand-père, Eugenio Nastro est né à Gragnano, petit village près de Naples en Italie, il émigra à Marseille vers 1910.
25 Mars 1914, De la classe militaire de 1894, il est convoqué pour effectuer son service Militaire, ce dernier est repoussé car il  réside à Marseille (France).
3 Août 1914, La France entre dans la première guerre mondiale, l’Italie reste quant à elle neutre dans le conflit, il n'est pas concerné.
1er Décembre 1914, résidant toujours à Marseille (France), son service militaire est repoussé. Cependant, après les pressions exercées sur l’Italie par les alliés, l’Italie mobilise ses troupes entre le 20 et le 23 Mai 1915, Eugenio quitte la France pour rejoindre son régiment d’artillerie où il s’exercera à des manœuvres avant de partir sur le front en Italie du Nord ou il combattra face aux Austro-Hongrois.
2 Juin 1915, Il se présente de lui-même pour s’engager dans le conflit, se qui annule la décision des autorités judiciaires d’empêchement par l’application du décret d’amnistie, qui le reconnaît apte et n’aspire pas à l’exemption. 
Le 4 Novembre 1918, quelques jours avant son 24ème anniversaire, l’armistice était signé avec l’Autriche-Hongrie et le jour de son anniversaire, l’Allemagne signa sa défaite. Ila souffert de cette guerre, de voir ses copains de régiments tombés sous les obus et les balles, de ses gaz qui l’obligeait a évacué les tranchées et dont il eut sûrement des séquelles au niveau pulmonaire, du climat froid et de la neige dans les montagnes du Tyrol, il a dut surement souffrir de ses pieds. Il fut démobilisé et rentra à Marseille. Une supposition fait penser qu’ayant une santé fragile, se sachant peut-être condamné, il quitta sa famille pour retourner vivre dans son village natal, patrie des macaronis, Gragnano, aux côtés de ses parents âgés. 
Il  décède le 2 Octobre de l’année suivante à l’âge de 28 ans, 10 mois, 23 jours.              

mercredi 15 janvier 2014

LES SOLDATS DE MA FAMILLE (VICTOR ROCHE 1894-1956)

A peu près tous les Français ont eut des parents, grand-parents, oncles, grand-oncles ou autres membres de la famille ayant participé à la première guerre mondiale entre 1914 et 1918. D'autres y ont survécut, furent blessés et d'autres y ont perdu la vie et sont mort pour la France.

Soldat de 2ème classe Victor Roche
Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" obtenu en 1915
Mon arrière grand-père, Victor Jules ROCHE (1894-1956) a participé à cette guerre contre l'Allemagne bien qu'il est combattu au Maroc durant tout le conflit, il avait 20 ans au début du conflit et fit son service militaire entre 1914 et 1917. Il a combattu contre l'Allemagne incorporé au 3ème bataillon d’infanterie légère de l'armée d'Afrique à compté du 12 septembre 1914, arrivé au corps le 20 septembre 1914, chasseur de 2ème classe le dit jour. L'infanterie légère d'Afrique n'a jamais été une formation disciplinaire. Elle avait été créée pour incorporer les jeunes gens en age d'effectuer leur service militaire et condamnés à plus d'un an d'emprisonnement par la justice civile et des militaires sanctionnés, après leur passage dans des compagnies de discipline. Les formations disciplinaires étaient les « «compagnies de fusiliers de discipline » et les « compagnies de pionniers de discipline ». Cependant il est clair qu'il y régnait une discipline bien plus forte que dans les autres unités de l'armée.
Le 30 juillet 1915 par décret, il a obtenu la médaille coloniale avec agrafe "Maroc" suites aux opérations effectuées en 1915 pour écraser dans le massif du Rif la révolte des tribus conduites par le chef nationaliste Abdelkrim El Khattabi (1882-1963).
Il prit part aux combat du 13 novembre 1916 à Aït Bou Jegjou, puis le 14 novembre 1916 à l'attaque du camp de Béni-Mellal (Tadla), le 27 mars 1917 à la prise d'Ouïjane (Sous) et le 17 avril 1917 aux combats de l'Oued Tiguimit (Sous). Classé dans la réserve de l’armée active le 15 septembre 1917 et maintenu sous les drapeaux par suite de l’état de guerre. Chasseur de 2ème classe le 1er novembre 1918. Mis en congé illimité de démobilisation le 11 septembre 1919.