A peu près tous les Français ont eut des parents, grand-parents, oncles, grand-oncles ou autres membres de la famille ayant participé à la première guerre mondiale entre 1914 et 1918. D'autres y ont survécut, furent blessés et d'autres y ont perdu la vie et sont mort pour la France.
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Soldat de 2ème classe Victor Roche |
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Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" obtenu en 1915 |
Mon arrière grand-père, Victor Jules ROCHE (1894-1956) a participé à cette guerre contre l'Allemagne bien qu'il est combattu au Maroc durant tout le conflit, il avait 20 ans au début du conflit et fit son service militaire entre 1914 et 1917. Il a combattu contre l'Allemagne incorporé au 3ème bataillon d’infanterie légère de l'armée d'Afrique à
compté du 12 septembre 1914, arrivé au corps le 20 septembre 1914, chasseur de
2ème classe le dit jour. L'infanterie légère d'Afrique n'a jamais été une formation disciplinaire. Elle avait été créée pour incorporer les jeunes gens en age d'effectuer leur service militaire et condamnés à plus d'un an d'emprisonnement par la justice civile et des militaires sanctionnés, après leur passage dans des compagnies de discipline. Les formations disciplinaires étaient les « «compagnies de fusiliers de discipline » et les « compagnies de pionniers de discipline ». Cependant il est clair qu'il y régnait une discipline bien plus forte que dans les autres unités de l'armée.
Le 30 juillet 1915 par décret, il a obtenu la médaille coloniale avec agrafe "Maroc" suites aux opérations effectuées en 1915 pour écraser dans le massif du Rif la révolte des tribus conduites par le chef nationaliste Abdelkrim El Khattabi (1882-1963).
Il prit part aux combat du 13 novembre 1916 à Aït Bou Jegjou, puis le 14 novembre 1916 à l'attaque du camp de Béni-Mellal (Tadla), le 27 mars 1917 à la prise d'Ouïjane (Sous) et le 17 avril 1917 aux combats de l'Oued Tiguimit (Sous). Classé dans la réserve de l’armée active le
15 septembre 1917 et maintenu
sous les drapeaux par suite de l’état de
guerre. Chasseur de 2ème classe le 1er novembre 1918. Mis
en congé illimité de démobilisation le 11 septembre 1919.