mardi 21 janvier 2014

LES SOLDATS DE MA FAMILLE: Antonio NASTRO (1888-1981)

A peu près tous les Français ont eut des parents, grand-parents, oncles, grand-oncles ou autres membres de la famille ayant participé à la première guerre mondiale entre 1914 et 1918. D'autres y ont survécut, furent blessés et d'autres y ont perdu la vie et sont morts.


Mon arrière grand-oncle, Antonio Isacco Nastro (1888-1981), vécut à Marseille à partir des années 1910 et fut soldat dans l'armée italienne entre 1915 et 1918.

LES SOLDATS DE MA FAMILLE: Pasquale ARIANTE (1881-1916)

A peu près tous les Français ont eut des parents, grand-parents, oncles, grand-oncles ou autres membres de la famille ayant participé à la première guerre mondiale entre 1914 et 1918. D'autres y ont survécut, furent blessés et d'autres y ont perdu la vie et sont morts.

Le premier époux de mon arrière grand-mère paternelle, Pasquale Ariante (1881-1916), père de 2 enfants, fut Soldat dans l’armée Italienne au 111ème régiment d’infanterie de ligne, brigata Piacenza, durant la première Guerre Mondiale (23Mai 1915-14 Janvier 1916), son régiment avait pour devise discipline et valeur, il combattit sur le front lors de la seconde bataille de l’Isonzo contre les Austro-Hongrois au Monte San Michele et sur le Monte Sei Busi sur le bas Isonzo (Juillet-Août 1915) et à Oslavia, lors de la 4ème bataille de l’Isonzo (10 Novembre au 2 Décembre 1915), il décède des suites de ses blessures de guerre sur le moyen Isonzo (Aujourd’hui près de la Slovénie), il est enterré dans le cimetière Militaire d’Oslavia à Piuma, près de Gorizia (Italie), ses restes furent ensuite exhumés et  mis au sanctuaire Militaire d’Oslavia, ou son nom n’y figure pas car malheureusement au moment des exhumations des soldats, beaucoup de restes ne furent pas identifiés faute de preuves et d’éléments nécessaires pour une reconnaissance certaine et les restes des soldats non identifiés furent déposés dans le sanctuaire en 1938. Son nom est inscrit dans l’arbre d’or de la région de Campania,  des soldats morts pour la patrie Italienne. Son nom est inscrit sur le monument dédié aux morts victimes de la Guerre 1914-1918 à La Valbarelle, avenue Vincent Andreu, Marseille 11°. 
Transcription de son acte de naissance.


                   
 LA NECROPOLE D'OSLAVIA (SLOVENIE)



MONUMENT AUX MORT DE LA VALBARELLE A MARSEILLE 

LES SOLDATS DE MA FAMILLE (Jean BREUZE 1883-1930)

A peu près tous les Français ont eut des parents, grand-parents, oncles, grand-oncles ou autres membres de la famille ayant participé à la première guerre mondiale entre 1914 et 1918. D'autres y ont survécut, furent blessés et d'autres y ont perdu la vie et sont mort pour la France.
Acte de naissance de Jean André Alphonse Breuze (1883-1930)


Mon arrière-arrière grand-oncle, Jean André Alphonse Breuze (1883-1930), Numéro de matricule 787, N°190 de tirage dans le 8ème canton de Marseille.
Incorporé au 5ème régiment de chasseurs d’Afrique à compter du 19 novembre 1904 comme appelé, arrivé au corps de chasseur de 2ème classe le 20 du dit n° matricule 2764. Envoyé en disponibilité le 11 juillet 1907. Certificat de bonne conduite accordé.
Il fit les campagnes en Algérie du 19 novembre 1904 au 16 juillet 1907, puis contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 14 avril 1918. Suppl. réserve préfecture des bdr 11.08.1927. Passé dans la réserve de l’armée active le 1er septembre 1907. A accompli une période d’exercices du 3 au 20 novembre 1910. A accompli une 2ème Période d’exercices dans le 15ème escadron de train des équipages militaires du 5 au 21 novembre 1912. Passé en domicile dans la subdivision de Digne le 26 avril 1913 et inscrit à la liste matricule sous le n°166. Engagé par décret de mobilisation générale daté du 1er août 1914. Arrivé au corps le 4 août 1914, 14ème train n°rep.06543. Passé au 11ème chasseur le 9 mars 1915. Classé inapte un mois par la commission de réforme d’Annecy du 20 avril 1916. Maintenu inapte 2 mois par la commission de réforme d’Annecy du 3 juin 1916. Maintenu inapte par la commission de réforme d’Annecy le 5 août 1916. Proposé pour changement d’armes (artillerie lourde à tracteurs) par la CAR du rhône central le 16 juillet 1917 pour surdité par commotion. Passé au 86ème régiment d’artillerie lourde à tracteurs le 11 août 1917. Passé au 6 ème hussards le 26 novembre 1917. Passé au 23ème Ale le 6 mai 1918. Passé au 141ème régiment d’infanterie le 15 juin 1918 (voir dessous démobilisation). Mis en congé illimité de démobilisation (4ème échelon) N°1708 le 12 mars 1919 par le dépôt  démobilisateur du 14ème escadron du train, se retire à Briançon, Hautes-Alpes, Sainte-Catherine. Classé service aux..pour pension temps ss 15% par la CSR de Marseille du 8 août 1923 pour otite moyenne cicatricielle à gauche, otite moyenne sèche à droite sise pièces. Réintègre sa subdivision d’origine à Marseille le 6 octobre 1923 par suite de changement de domicile. Réforme définitive n°2 pour troubles digestifs et cicatrice abdominale opératoire recensé chez un malade ayant subi une gastro-entérostomie en février 1928 pour ulus juste guflorique de l’estomac. Cicatrice encore sensible et fragile. Suture très défectueuse. Pension permanente 15% acquise pour otite moyenne chronique sèche à droite. Otite cicatricielle à gauche. Décision de la cour spéciale de Marseille le 20 novembre 1928. Décédé le 20 septembre 1930 à Marseille surement de ses blessures.

LES SOLDATS DE MA FAMILLE (Hilaire BREUZE 1887-1914)

A peu près tous les Français ont eut des parents, grand-parents, oncles, grand-oncles ou autres membres de la famille ayant participé à la première guerre mondiale entre 1914 et 1918. D'autres y ont survécut, furent blessés et d'autres y ont perdu la vie et sont mort pour la France.
Acte de naissance de Hilaire Jean Baptiste Breuze (1887-1914)
Mon arrière-arrière grand-oncle, Hilaire Jean Baptiste Breuze (1887-1914), Il fit son service militaire inscrit sous le n°140 de la liste du 8ème canton de Marseille, incorporé au corps en date du 7 octobre 1908, soldat de 2ème classe le dit jour, soldat de 1ère classe le 1er septembre 1909, remis soldat de 2ème classe sur sa demande le 7 octobre 1909 par décision du colonel commandant le régiment en date du 30 septembre 1909. Soldat de 2ème classe le 4 octobre 1909, passé dans la disponibilité de l'armée active le 25 septembre 1910, se retire à Marseille. Dans la réserve du 112ème régiment d'infanterie du 24 août au 15 septembre 1912, il fut rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du 1er août 1914, arrivé au corps le 4 août 1914. Disparu le 20 août 1914 à Bidestroff. Il combattut contre l'Allemagne du 4 au 20 août 1914.
Soldat dans le 112ème régiment d’infanterie, N°matricule 16702 au corps, classe 1907, N° matricule 1848 au recrutement à Marseille, il rejoint sa caserne Grignan de Toulon (83) avec son papier rose, où se trouve son régiment. Son régiment quitte Toulon le 7 Août 1914 pour rejoindre le front en Lorraine et eut le baptême du feu le 14 Août 1914 à Moncourt, Bourdonnay (16 Août 1914), Gelucourt (17 au 19 Août 1914), Bidestroff (19 Août 1914) et Dieuze au bois Saint-Jean (20 Août 1914) où il fut tué. Mort pour la France, inscrit au tableau de la médaille militaire à titre posthume au journal officiel du 21 février 1922. Il a obtenu les médailles militaires. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Saint-Chaffrey (Hautes-Alpes). Son corps n'a pas été retrouvé.


MEDAILLES MILITAIRES A TITRE POSTHUME (1922)


MONUMENT AUX MORTS DE SAINT-CHAFFREY (Hautes-Alpes)

LES SOLDATS DE MA FAMILLE (Eugenio NASTRO 1894-1923)


A peu près tous les Français ont eut des parents, grand-parents, oncles, grand-oncles ou autres membres de la famille ayant participé à la première guerre mondiale entre 1914 et 1918. D'autres y ont survécut, furent blessés et d'autres y ont perdu la vie et sont mort pour la France.

Eugenio Nastro (1894-1923)



Mon arrière grand-père, Eugenio Nastro est né à Gragnano, petit village près de Naples en Italie, il émigra à Marseille vers 1910.
25 Mars 1914, De la classe militaire de 1894, il est convoqué pour effectuer son service Militaire, ce dernier est repoussé car il  réside à Marseille (France).
3 Août 1914, La France entre dans la première guerre mondiale, l’Italie reste quant à elle neutre dans le conflit, il n'est pas concerné.
1er Décembre 1914, résidant toujours à Marseille (France), son service militaire est repoussé. Cependant, après les pressions exercées sur l’Italie par les alliés, l’Italie mobilise ses troupes entre le 20 et le 23 Mai 1915, Eugenio quitte la France pour rejoindre son régiment d’artillerie où il s’exercera à des manœuvres avant de partir sur le front en Italie du Nord ou il combattra face aux Austro-Hongrois.
2 Juin 1915, Il se présente de lui-même pour s’engager dans le conflit, se qui annule la décision des autorités judiciaires d’empêchement par l’application du décret d’amnistie, qui le reconnaît apte et n’aspire pas à l’exemption. 
Le 4 Novembre 1918, quelques jours avant son 24ème anniversaire, l’armistice était signé avec l’Autriche-Hongrie et le jour de son anniversaire, l’Allemagne signa sa défaite. Ila souffert de cette guerre, de voir ses copains de régiments tombés sous les obus et les balles, de ses gaz qui l’obligeait a évacué les tranchées et dont il eut sûrement des séquelles au niveau pulmonaire, du climat froid et de la neige dans les montagnes du Tyrol, il a dut surement souffrir de ses pieds. Il fut démobilisé et rentra à Marseille. Une supposition fait penser qu’ayant une santé fragile, se sachant peut-être condamné, il quitta sa famille pour retourner vivre dans son village natal, patrie des macaronis, Gragnano, aux côtés de ses parents âgés. 
Il  décède le 2 Octobre de l’année suivante à l’âge de 28 ans, 10 mois, 23 jours.              

mercredi 15 janvier 2014

LES SOLDATS DE MA FAMILLE (VICTOR ROCHE 1894-1956)

A peu près tous les Français ont eut des parents, grand-parents, oncles, grand-oncles ou autres membres de la famille ayant participé à la première guerre mondiale entre 1914 et 1918. D'autres y ont survécut, furent blessés et d'autres y ont perdu la vie et sont mort pour la France.

Soldat de 2ème classe Victor Roche
Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" obtenu en 1915
Mon arrière grand-père, Victor Jules ROCHE (1894-1956) a participé à cette guerre contre l'Allemagne bien qu'il est combattu au Maroc durant tout le conflit, il avait 20 ans au début du conflit et fit son service militaire entre 1914 et 1917. Il a combattu contre l'Allemagne incorporé au 3ème bataillon d’infanterie légère de l'armée d'Afrique à compté du 12 septembre 1914, arrivé au corps le 20 septembre 1914, chasseur de 2ème classe le dit jour. L'infanterie légère d'Afrique n'a jamais été une formation disciplinaire. Elle avait été créée pour incorporer les jeunes gens en age d'effectuer leur service militaire et condamnés à plus d'un an d'emprisonnement par la justice civile et des militaires sanctionnés, après leur passage dans des compagnies de discipline. Les formations disciplinaires étaient les « «compagnies de fusiliers de discipline » et les « compagnies de pionniers de discipline ». Cependant il est clair qu'il y régnait une discipline bien plus forte que dans les autres unités de l'armée.
Le 30 juillet 1915 par décret, il a obtenu la médaille coloniale avec agrafe "Maroc" suites aux opérations effectuées en 1915 pour écraser dans le massif du Rif la révolte des tribus conduites par le chef nationaliste Abdelkrim El Khattabi (1882-1963).
Il prit part aux combat du 13 novembre 1916 à Aït Bou Jegjou, puis le 14 novembre 1916 à l'attaque du camp de Béni-Mellal (Tadla), le 27 mars 1917 à la prise d'Ouïjane (Sous) et le 17 avril 1917 aux combats de l'Oued Tiguimit (Sous). Classé dans la réserve de l’armée active le 15 septembre 1917 et maintenu sous les drapeaux par suite de l’état de guerre. Chasseur de 2ème classe le 1er novembre 1918. Mis en congé illimité de démobilisation le 11 septembre 1919.




dimanche 17 novembre 2013

PREMICES D'UNE GUERRE ANNONCEE


L'attentat de Sarajevo le 28 juin 1914 a été le prétexte à l'Autrice-Hongrie de déclarer la guerre à la Serbie, mais le système des alliances a fait que ce conflit local fut le début d'un conflit mondial...
29 juin 1914, des manifestations en Bosnie-Herzégovine et en Autriche-Hongrie ont eut lieu, dans la presse, une violente campagne anti-serbe.
                                      le Comte Berchtold                                    le Comte von Tschirschky
30 juin 1914, La trame de la conspiration est à Belgrade à affirmé le Comte Leopold Anton Johann Sigismund Josef Korsinus Ferdinand Berchtold von und zu Ungarschitz, Frättling und Püllütz (1863-1942)  ministre des affaires étrangères d'Autriche-Hongrie au Comte Heinrich Leonhard von Tschirschky und Bögendorff (1858-1916), ambassadeur d'Allemagne à Vienne.
le Comte Hoyos


1er juillet 1914, Mémorandum du comte Alexander von Hoyos (1876-1937). Le chef de cabinet de Berchtold, informe sur une importante conversation avec le Dr. Neumann, en relation étroite avec le ministère allemand des Affaires étrangères (Wilhelmstrasse).
L'Empereur François-Joseph Ier 
L'Empereur Guillaume II 
2 juillet 1914, Entretien entre Berchtold et M. de Tschirschky. Ce dernier soutient le point de vue autrichien. Devant l'empereur François-Joseph Ier (1830-1916), il affirme:"l'empereur d'Allemagne se tiendra derrière toute résolution ferme de l'Autriche".
Annotation de Guillaume II (1859-1941) sur le rapport de Tschirschky du 30 juin:" Avec les Serbes, il faut en finir, et le plus vite possible".
François-Ferdinand et Sophie 
3 juillet 1914, Funérailles impériales. A Vienne, sont célébrées à la Hofburg les funérailles de l'archiduc François- Ferdinand et de sa femme; de nouvelles manifestations hostiles ont lieu devant la légation de Serbie.

Lettre du comte István Tisza de Borosjenő et Szeged (1861-1918) à Berchtold: Le premier ministre de Hongrie demande la réunion d'un conseil des ministres pour examen de la situation.



Arthur Zimmermann
Prince de Montenuovo
4 juillet 1914, Inhumation des corps impériaux. L'inhumation des corps de l'archiduc François- Ferdinand et de sa femme a lieu à l'église du château d'Arstetten.

Lettre de l'empereur François-Joseph: L'empereur d'Autriche adresse à l'armée et à la marine un ordre du jour et aux principaux ministres une lettre inspirée par la mort de l'archiduc François-Ferdinand.

5 juillet 1914, Entretiens de Potsdam: Entre Guillaume II, le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Arthur Zimmermann (1864-1940),Hoyos porteur d'une lettre de François-Joseph. Guillaume II juge le moment "favorable" à une guerre avec la Serbie.

6 juillet 1914, François-Joseph écrit au prince Montenuovo: L'empereur d'Autriche, pour mettre fin aux commentaires relatifs aux funérailles du grand-duc François-Ferdinand, écrit une lettre autographe témoignant sa satisfaction au prince Alfred de Montenuovo (1854-1927) grand maître de la cour.

Entretiens de Guillaume II: Avec l'amiral Edouard von Capelle (1855-1931) et le général von Bertrab. Guillaume II s'embarque à Kiel dans l'après-midi pour une croisière en Norvège.

7 juillet 1914, Au conseil des ministres à Vienne (Autriche-Hongrie), accord sur le principe d'un ultimatum à la Serbie est conclu malgré la résistance du Comte Tisza, hostile à une action précipitée.

8 juillet 1914, Le comte Tisza reste modéré: A la Chambre des Députés de Budapest, le comte Tisza parle en termes modérés de la situation politique en Bosnie.

De Tschirschky insiste auprès de Berchtold: sur la nécessité d'une attaque énergique
contre la Serbie.

9 juillet 1914, Répression de la propagande panserbe: L'empereur François-Joseph, recevant à Ischl le comte Berchtold, approuve les conclusions du conseil des ministres communs, réuni la veille et tendant à réprimer la propagande panserbe en Bosnie.

11 Juillet 1914, L'Italie rappelle sous les armes 50.000 hommes de la classe de 1891.

12 juillet 1914,  Le président de la République 
Raymond Poincaré (1860-1934)et le premier ministre René Viviani s'embarquent pour Saint-Pétersbourg. 

Rapport de Szögyeny à berchtold: L'ambassadeur d'Autriche-Hongrie en Allemagne, en faveur d'une action immédiate et résolue.

14 juillet 1914, En France, Demande d'enquête sur la situation de l'armée: Au Sénat, le ministre de la Guerre, M. Messimy,apporte une réponse au discours de Charles Humbert, il avoue l'exactitude des faits, mais le prie le sénateur de voter les crédits.
L'Assemblée approuve les crédits militaires: Le Sénat donne mandat à la commission de l'armée de lui présenter à la rentrée des Chambres, un rapport "sur la situation du matériel de guerre". A l'unanimité des 281 votants, l'Assemblée approuve les crédits militaires.


Le comte Tisza accepte l'idée d'un ultimatum: Il annonce à l'ambassadeur d'Allemagne sa conversion à la nécessité d'une politique énergique.

15 juillet 1914, Berchtold informe Szögyeny à Berlin: La démarche projetée à Belgrade n'aura lieue qu'après le départ de Poincaré pour la Russie.

19 juillet 1914, Conseil des ministres à Vienne: Il arrête le texte de l'ultimatum et décide qu'il sera remis le 23 juillet.

20 juillet 1914, Poincaré et Viviani débarquent à Kronstadt: Ils sont reçus par le tsar Nicolas II.

21 juillet 1914, Le chancelier Bethmann Hollweg invite: les ambassadeurs allemands auprès des puissances de l'Entente à présenter comme "équitables et modérées" les exigences du gouvernement austro-hongrois.


Entretiens franco-russes à Saint-Pétersbourg: Ils durent jusqu'au 23. Poincaré exprime son intention d'exécuter "toutes les obligations" imposées par l'alliance.Conversations avec l'ambassadeur d'Autriche, Szapary.

22 juillet 1914, Avertissement de Sazonov à Vienne: Le premier ministre russe, met en garde contre les conséquences d'une action inconciliable avec la dignité de la Serbie.

23 juillet 1914, Ultimatum austro-hongrois: Il est remis à 18 heures au gouvernement serbe qui dispose de 48 heures pour faire connaître sa réponse.


Départ de Poincaré et Viviani: Départ dans la nuit. Echange de toasts au dîner d'adieu et communiqué constatant "la parfaite communauté" de vue des deux gouvernements.


Avertissement de Lichnowsky adressé à Berlin: L'ambassadeur d'Allemagne à Londres prévient contre les dangers d'une politique d'aventures.

24 juillet 1914, Circulaire du gouvernement allemand: Circulaire du gouvernement allemand à ses ambassadeurs, tendant à la "localisation" du conflit austro-serbe.


Conseil des ministres russes: Il décide le principe de la mise sur pied de guerre de 13 corps d'armée destinés, "éventuellement", à opérer contre l'Autriche-Hongrie.

25 juillet 1914, Demande de prolongation de l'ultimatum de 48 h: Demande de l'ambassadeur de Russie à Vienne et transmission tardive par Berlin d'une demande similaire de Londres.


Remise de la réponse serbe à 18 heures: Rupture des relations diplomatiques avec l'Autriche-Hongrie. A 18h30, le baron Giesl, ministre austro-hongrois, quitte Belgrade. Le gouvernement serbe s'installe à Nich.

Note du gouvernement russe: Adressée aux Puissances, elle indique que le conflit austro-serbe "ne peut le laisser indifférent".
Conférence sur la défense nationale en Russie: Le Tsar préside avce le grand-duc Nicolas cette conférence, approuve les décisions du conseil de la veille, et décide l'application des mesures de pré-mobilisation de 1ére et 2ème catégories sur tout le territoire russe.

26 juillet 1914, Entretiens à Saint-Pétersbourg de Sazonov avec les ambassadeurs D'Autriche Szapary et d'Allemagne Pourtalès, en vue d'amorcer une négociation directe avec Vienne.
Ordre de procéder à la prémobilisation: Etat de siège à Moscou et Saint-Pétersbourg. Commencement d'application des mesures de prémobilisation qui dureront jusqu'au 28 juillet.


Proposition de conférence de Londres: Sir Edward Grey, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, propose, dans l'après- midi, la réunion d'une conférence à laquelle participeront les grandes puissances "étrangères à l'affaire serbe".


Visite de M. de Schoen au quai d'Orsay: L'ambassadeur d'Allemagne à Paris tente d'obtenir une action modératrice de la France à Saint-Pétersbourg.

27 juillet 1914, Projet de réunion à Londres: Rome, Paris, Saint-Pétersbourg acceptent la proposition de Grey. Berlin refuse.


La Russie propose une négociation: La Russie propose à Vienne de prendre la réponse de la Serbie à l'ultimatum comme base de négociations. Refus de Berchtold.


Entretiens à Londres: Dans la matinée, entretien de sir E. Grey et l'ambassadeur Lichnowsky. Grey déconseille l'occupation de Belgrade (la relation de l'entretien arrive le soir à Berlin). La flotte britannique reste concentrée.


Retour de Guillaume II à Berlin: A 23 heures le chancelier Bethmann Hollweg avise Tschirschky de la suggestion de sir E. Grey et lui demande de la soumettre à Berchtold.

Entretiens à Rome: Entre le marquis di San Guiliano et l'ambassadeur allemand von Flotow.

En France Tous les postes de TSF sont réquisitionnés: En prévision de l'entrée en guerre, tous les postes de TSF sont réquisitionnés, empêchant les émissions des radioamateurs qui se sont multipliés à travers le pays.

28 juillet 1914, DECLARATION DE GUERRE DE L'AUTRICHE-HONGRIE A LA SERBIE.


A Vienne, Suggestion anglaise: Berchtold prend acte dans l'après-midi de la démarche allemande et déclare que la suggestion anglaise arrive trop tard, après la déclaration de guerre.


Médiation de l'Allemagne: Guillaume II suggère à la Wilhelmstrasse la possibilité d'une médiation entre l'Autriche et la Serbie, après l'occupation comme gage de Belgrade. Un télégramme est envoyé à Vienne à 22h15 à cette fin.


Préparation de mobilisation partielle de la Russie: Sazonov apprend dans l'après-midi la déclaration de guerre à la Serbie. Conférence militaire dans l'après-midi et préparation de deux ukases de mobilisation (générale ou partielle).


Information de Sazonov à ses ambassadeurs: M. Paléologue, ambassadeur de France, donne à Sazonov la peomesse de la France d'exécuter "les obligations de l'alliance". Dans la nuit du 28 au 29 échange de télégrammes entre le Tsar et Guillaume II.


Aviations militaires: À l'aube de la guerre, l'aviation militaire française compte 162 appareils de 11 modèles différents plus six dirigeables. La Grande-Bretagne aligne 84 avions et 4 dirigeables tandis que la Russie compte 190 appareils. L'Allemagne recense 232 avions et 12 dirigeables plus 56 avions pour l'Autriche-Hongrie.


Annonce de Sazonov: Aux ambassadeurs d'Autriche et d'Allemagne de la mobilisation partielle. Pourtalès l'informe à 18 heures que la continuation des mesures de mobilisation obligerait l'Allemagne à mobiliser.

29 juillet 1914, Annulation de l'ordre de mobilisation générale: Le tsar, sous la pression de l'Etat-Major donne l'ordre de mobilisation générale vers midi, mais l'annule le soir même (22 heures). L'ordre de mobilisation partielle est seul envoyé à Kiev, Odessa, Moscou, Kazan.


Le tsar demande l'arbitrage de la Cour de La Haye: Il fait cette demande à Guillaume II par télégramme pour obtenir un arbitrage sur le conflit austro-serbe.


Ultimatum allemand à la Belgique: Le gouvernement allemand envoie au ministre allemand à Bruxelles le texte d'un ultimatum demandant le libre passage pour les troupes allemandes.


Entretien de Bethmann Hollweg: Il assure à l'ambassadeur anglais que l'Allemagne "n'aspire à aucune conquête territoriale aux dépens de la France", qu'elle respectera la neutralité de la Hollande et s'efforce d'obtenir la neutralité anglaise.

Berchtold refuse la suggestion anglaise: Tschirschky n'obtient pas de réponse précise à la proposition allemande.


Projet d'alliance avec la Bulgarie: remise d'un rojet d'alliance avec les puissances centrales.
Mise en discussion de compensations à l'Italie: Le gouvernement italien demande à l'Autriche- Hongrie la mise immédiate en discussion de compensations prévues à l'article VII du Traité de la Triple Alliance en cas d'avance autrichienne en Serbie.

30 juillet 1914, L'Allemagne écarte toute négociation: Elle écarte la proposition du tasr d'arbitrage à La Haye et celle de Sazonov subordonnant l'arrêt des préparatifs russes à la suppression des points de l'ultimatum portant atteinte à la souveraineté serbe.


Proposition de sir Edward Grey à l'Allemagne: Elle demande qu'après l'occupation de Belgrade, l'Autriche fasse connaître ses intentions. Elle ajoute que si la France était entraînée dans le conflit, elle ne pourrait pas longtemps rester à l'écart.

Refus de l'Autriche à sir E. Grey: Bethmann Hollweg transmet à Vienne la proposition de Grey, en l'appuyant. L'Autriche- Hongrie refuse.


Ordre de mobilisation générale en Russie: Cédant à la pression de l'Etat-Major et de Sazonov, le tsar signe l'ordre à 16 heures. Expédié dans la soirée, il est affiché, le ledemain, dès l'aube.


Intervention de l'ambassadeur Paléologue: Auprès de Sazonov,l'engageant à ne prendre aucune mesure pouvant servir de prétexte à une intervention allemande. Sazonov l'informe de la décision de son gouvernement de procéder secrètement à la mobilisation générale.

Recul de dix kilomètres des frontières: A 16h55, mise en place de la couverture réduite en France.

Accord de 1912 avec l'Angleterre: L' ambassadeur de France Paul Cambon rappelle cet engagement de l'Angleterre à Grey.

31 juillet 1914, Ordre de mobilisation générale en Autriche- Hongrie: La décision date de la veille.


L'Allemagne proclame "l'état de danger de guerre": Comme contre-mesure à la mobilisation générale russe(13h45). Ultimatum allemand à la Russie d'avoir à arrêter dans les 12 heures ses préparatifs militaires.


Ultimatum de l'Allemagne à la France: Elle lui demande quelle nattitude elle prendra "dans le cas d'une guerre entre l'Allemagne et la Russie". L'ambassadeur allemand en cas d'assurance de neutralité, demanderait "en gage" Toul et Verdun.


Réponse dilatoire de Grey à Cambon: Lettre de Poincaré au roi Georges V demandant l'assistance de l'Angleterre.


Mise en place de la couverture complète en France: A 17h40.

1er août 1914, Ordre de mobilisation générale en France, ordre de mobilisation générale en france dans l'après-midi.


Déclaration de guerre de l'Allemagne à la Russie: Remise par l'ambassadeur Pourtalès à Sazonov vers 19 heures.

2 août 1914, Ultimatum allemand à la Belgique: L'ultimatum est remis à la fin de l'après- midi. Il demande la "neutralité bienveillante" du gouvernement belge.


Entrée des troupes Allemandes en territoire luxembourgeois: Les premières troupes allemandes entre au Luxembourg.



Concours de la flotte Britannique: le gouvernent Britannique en done l'assurance à la France.


Traité germano-turc dirigé contre la Russie: Signature du traité.



Le parti Allemand SPD vote les crédis de guerre: Les députés pratiquent la politique de l'"Union sacrée".Signature d’un traité secret: Les négociations menées par l’ambassadeur allemand à Constantinople, le baron Wangenheim, et les membres du Comité central jeune-turc aboutissent à la signature d’un traité secret prévoyant une alliance militaire entre l’Allemagne et l’Empire ottoman contre la Russie.

3 août 1914, 
Résistance du gouvernement belge: A 7 heures du matin, il se déclare décidé à résister "par tous les moyens" à l'invasion du territoire.Déclaration de guerre de l'Allemagne à la France: L'Allemagne invoque le prétexte du survol et du bombardement de Nüremberg par un avion français (18h45).

A Londres, Discours de Grey aux Communes: Vote des crédits nécessaires à la mobilisation. Démission des ministres lord Morley et John Burns, hostiles à l'intervention. Mobilisation du corps expéditionnaire et de la flotte.

Entrée des troupes Allemandes en Belgique: Proclamation du général von Emmich au peuple belge.

Déclaration de neutralité de l'Italie: Echanges de notes avec l'Autriche (3 au 25 août) au sujet de compensations territoriales dans l'Adriatique.A Constantinople, Réunion du Comité central (CC) du CUP: Réunion du Comité central (CC) du CUP (Comité Union et Progrès) décidant de la formation de l’Organisation spéciale (O.S.), groupe paramilitaire chargé de lutter contre les « ennemis intérieurs » indépendant des structures officielles de l’État.

Décret de mobilisation générale et irade impérial: Décret de mobilisation générale et irade impérial mettant en vacances le Parlement ottoman. Début de la conscription des classes d’âges 20-40 ans parmi les Arméniens ottomans.


Les Anglais coupent les câbles sous-marins: Le Lieutenant-Colonel FERRIE a les pleins pouvoirs pour diriger la radiotélégraphie française. Les Anglais coupent les câbles sous-marins reliant l'Allemagne au reste du monde, mais la puissante société allemande, utilise déjà des émetteurs à très longue portée.

4 août 1914, Déclaration de guerre de l'Allemagne à la Belgique.



Séance des chambres françaises: Déclaration du gouvernement et message du président de la République.

Séance du Reichstag: Déclaration du chancelier. Vote des crédits militaires par les socialistes. Discours de Guillaume II. Rupture des relations germano-serbes.

Protestation de l'ambassadeur de Grande-Bretagne: A Berlin contre la violation de la neutralité belge et remise d'un ultimatum à ce sujet à 17 heures. Refus du gouvernement allemand. L'ambassadeur réclame ses passeports. A 23h, l'état de guerre existe avec l'Angleterre.

L'Italie restera neutre: Déclaration de l'ambassadeur d'Italie. Déclaration de neutralité des Etats-Unis, de la Roumanie, de la Norvège, de la Suède et de la Suisse.

Attaque des forts de Liège: Par le Xème Corps d'armée allemand. Incendie de Visé.